jeudi 28 mars 2013

Les 4 piliers du Survivalisme à la Belge

La Belgique étant un très petit pays, 11.100.000 habitants réparti sur  30.528 km² du territoire, il est donc nécessaire d’adapter le « Survivalisme Originel » venant des USA à une mico société.
Si l’on fait le calcul, 11.100.000 habitants pour 30.528 km ², nous constatons qu’un habitant a un espace « théorique » de 27,75 ares pour vivre !

Aux Etat Unis d’Amérique, leur superficie est de 9 629 048 km² pour 315.000.000 d’habitants (305 ares par habitants) mais la population est localisée massivement comme en Belgique dans les grandes agglomérations ce qui favorise les grands espaces non-habités. 
Au vue des 2 illustrations, nous pouvons aisément comprendre que nous ne pouvons pas appliquer les mêmes « théories » à notre pays ni utiliser les même « techniques ».
Un élément important qui ne doit pas être négligé, la politique.
Nous n’avons pas le même système politique ni les mêmes droits, il suffit de comparer nos « Constitutions » et vous comprendrez !
Je vais reprendre l’exemple du 4x4, aux Etats Unis d’Amérique si vous prenez votre 4x4, que vous sortez de votre ville, il est possible de faire plus de 1000 km sans voir une ville.
Par contre en Belgique, il y a une ville ou un village dans le rayon 50km de n’importe où dans le pays… Difficile donc de s’isoler !
D’où la nécessité pour un Survivaliste d’observer quelques règles propres à notre pays. N’aimant pas le terme « règles », j’appellerai cela « piliers ».
De par mes observations , mes expériences et étant natif du pays, je me permettre de mettre « une base » en place qui permettra à tout Survivaliste Belge ou venant en Belgique d’être prêt à développer des techniques qui seront aussi bien commune à tous les Survivalistes mais aussi propre à chacun en fonction de ses expériences de vie.
 
Après cette « base », le reste est de votre ressort … A vous de vous développer en fonction de vos expériences, certaines techniques ou théories ne vous seront pas adaptées, soyez ouvert d’esprit et critique avec vous-même mais aussi avec ce qui vient d’autre.
La critique n’est pas négative, elle permet juste d’offrir des options supplémentaires et dans certaines situations, avoir plus d’options est un avantage.
Dans les prochains post, je développerai chacun des « piliers » mais je compte sur vous pour me faire part de vos réflexions sur chacun d’eux, un échange est toujours fructueux même s’il est opposé.

lundi 25 mars 2013

"Géopolitique de l'Énergie", entretien avec Samuele Furfari

Voici un entretien avec Samuel Furfari, quelqu'un qui n'a pas sa langue dans sa poche et que j'ai eu l'occasion de rencontrer lors d'une de ses présentations. J'ai pu également échanger sur le sujet. Cela m'a conforté dans le fait que nous sommes bien plus "loin" que l'on veut bien l'admettre et surtout nous le dire ...

Cet entretien a été réalisé et publié par Maude Sorède pour L'Académie Royale de Belgique en 2010.
Je trouve que cela reste d'actualité même en 2013 et je dirait "surtout en 2013".

Bonne lecture.

Pas de compréhension de la question énergétique sans appréhension de sa dimension géopolitique pour Samuele Furfari qui en fait une clé de lecture majeure du monde contemporain. C’est autour du charbon et dans le pays de Charleroi où sa famille d’origine calabraise s’est installée à l’entame des années cinquante qu’il s’y familiarise. Il grandit à l’ombre des « terrils » et des châssis à molettes, la vie quotidienne scandée par les doubles pauses de huit heures que son père consacre au charbonnage. Des années plus tard, formé à l’Université du Travail d’abord et à l’ULB ensuite, où il décroche, en 1978, son diplôme d’ingénieur civil des industries chimiques, il consacrera sa thèse de doctorat à la liquéfaction du charbon. Il travaille à la Commission européenne depuis 1982, toujours dans le domaine de l’énergie. À son bagage scientifique, il ajoute ainsi, au fil des ans, d’autres atouts – une expertise peu commune, des talents de pédagogue et de communicateurs – qu’il va mobiliser avec opiniâtreté pour expliquer, démystifier, sensibiliser et tordre le cou aussi à quelques contre-vérités, vues réductrices et
« prophéties de malheur » qui émaillent le discours sur l’énergie !

En l’accueillant pour deux leçons en 2010, le Collège Belgique lui donne l’occasion de recadrer le débat sur la dimension géopolitique, grille d’analyse scientifique et pluridisciplinaire qui favorise une vision globale et intégrée de la problématique énergétique.





Samuele Furfari, pourquoi cet impératif, cette urgence à communiquer ?

Pour donner à tout un chacun les données factuelles, les moyens intellectuels de comprendre et de se forger sa propre conviction sur un des grands défis contemporains ; d’échapper aussi à la peur, au nom d’une prétendue pénurie des ressources et des réserves énergétiques qui ne devaient pas dépasser le tournant du siècle, vue alarmiste distillée dans le rapport Meadows au Club de Rome, relayé et amplifié pour aboutir à un certain désenchantement du monde à l’égard de la croissance et du développement ; de prendre conscience des acquis, des enjeux, des vrais problèmes et des solutions, du rôle attendu des différents acteurs, pour l’heure et pour le futur.

Pour redonner force aux valeurs de progrès, de responsabilité, de liberté, de transparence démocratique et à l’éthique !


Donner cours au Collège Belgique, c’est une expérience particulière ?

Le Palais des Académies m’apparaît comme le lieu d’un savoir partagé où se croisent le propos académique des experts et les questionnements d’un public diversifié, autour d’un enseignement et d’un débat indépendants. Cet exercice impose au conférencier un très grand effort de synthèse. À l’inverse des habitudes de l’enseignement universitaire qui oblige à analyser, décortiquer une matière, il s’agit ici d’en donner l’essentiel en quelques heures !

C’est aussi un endroit particulièrement propice pour rappeler le nécessaire saut technologique en réponse aux défis énergétiques, et donc la place de la formation et de la recherche. Recherche fondamentale avant tout, notamment sur les matériaux au sens large, dans le domaine de la biologie également pour introduire la génétique dans la production énergétique.

L’innovation technologique ne peut venir qu’en suscitant à nouveau le goût des jeunes pour la science et la technologie. On n’y arrivera pas tant que les thèses catastrophistes sur les méfaits de la croissance et du progrès séviront ! La science a permis notre développement, elle est porteuse de bien plus de solutions que de problèmes dans l’histoire de l’humanité, il faut le dire et le redire ! C’est l’homme et son intelligence qui ont permis d’avancer. L’âge de la pierre a été dépassé, pas parce qu’on manquait de pierres !


Quels sont les éléments essentiels de la lecture géopolitique de la question énergétique ?

La situation énergétique redevient une priorité économique et politique comme dans les années 80 mais dans un contexte où interviennent aujourd’hui de nouveaux acteurs et ingrédients, le développement durable et ses impératifs, les pays émergents et les besoins croissants de pays restés en marge de la croissance. Pourquoi d’autres sociétés n’auraient-elles pas droit aux acquis du progrès ? La notion de « droit à l’énergie » en tant qu’élément vital à l’humanité s’est imposée. La consommation énergétique a augmenté de l’ordre de 2,3% l’an depuis 150 ans, son évolution ira inexorablement vers la hausse, avec 2 milliards d’êtres humains en plus sur la planète dans 40 ans. Nous n’y arriverons pas avec nos seules économies d’énergie et notre production de sources renouvelables !

Pour y faire face, il faut une combinaison de solutions et de politiques, mettre le paquet en jouant à la fois sur l’offre et sur la demande et mobiliser tous les niveaux d’intervention et de décision. Les enjeux sont géopolitiques, environnementaux et économiques et l’un ne va pas sans l’autre.

La question de l’énergie ne se pose plus en termes de pénurie – les ressources sont assurées pour longtemps – mais bien d’accès, d’acheminement, de distribution, de coûts et de mode de consommation.

C’est la technologie et la diplomatie qui permettront de dépasser les problèmes de dépendance énergétique liés à la concentration des réserves d’hydrocarbures et à la fluidité insuffisante du marché : dialogue avec les pays producteurs pour valoriser une stratégie « gagnant/gagnant » fondée sur la transparence et l’ouverture, diversification des sources, des pays fournisseurs et des routes d’importation par les avancées technologiques mais aussi engagement des pouvoirs publics pour réguler et tendre de plus en plus vers des alliances multilatérales et contrer les manœuvres spéculatives ou monopolistiques.

Au moins jusqu’en 2050, les énergies fossiles resteront prédominantes et vu les problèmes d’approvisionnement et le souci de l’environnement, on ne pourra faire abstraction de l’énergie nucléaire de fission. Il s’agit donc de poursuivre ce qui fonctionne bien mais dans une optique d’efficacité et de durabilité et de pousser, en parallèle, la recherche d’alternatives, les énergies renouvelables là où elles sont les plus adéquates et en se focalisant sur les plus rentables, développer aussi les politiques incitatives. Il faut donc un changement de paradigme, autour de priorités majeures, l’efficacité énergétique, des investissements cruciaux dans la recherche et le développement des infrastructures.


Vous restez optimiste malgré l’ampleur du défi ?

Oui en mesurant le chemin parcouru dans les deux dernières décennies : vastes programmes de recherche avec des résultats tangibles, progression vers un marché unique de l’énergie, mesures de protection de l’environnement.


Des écueils demeurent qui sont liés à la spécificité de l’énergie ?

C’est un secteur qui réclame des investissements colossaux avec aussi des obligations de service public et qui ne génère pas de profits immédiats. Une centrale électrique ou un gazoduc ne se remplace pas au même rythme qu’un téléphone portable ! Une fois décidés, les engagements doivent se maintenir sur le très long terme. Aujourd’hui l’énergie est devenue un enjeu pour le politique alors qu’elle devrait échapper aux échéances des législatures et des résultats immédiats !


Samuele Furfari, vos conclusions ?

Il ne faut pas céder à la panique mais agir ! Et nous sommes tous concernés au travers de la politique internationale, du marché, de la recherche/développement, de notre comportement quotidien, pour permettre le changement de paradigme dans notre relation à l’énergie.
Nous devons accepter que la science est faite d’incertitudes, et que nous avançons par « essais et erreurs ». Prétendre que l’on doit prendre des décisions radicales sur base d’hypothèses ne me semble pas sage ! Il ne faut fermer aucune piste.

Les pays industrialisés et l’Union européenne sont confrontés à un choix difficile : comment assurer une croissance qui améliore l’emploi, avec des répercussions immanquablement sur l’augmentation de la consommation d’énergie tout en limitant l’impact sur les émissions et sans géopolitiquement dépendre trop de nos fournisseurs ? C’est tout le défi du développement durable qui ne doit pas être réduit à la protection de l’environnement.

L’Europe est acquise à la cause de la maîtrise énergétique mais elle doit y aller par approches successives pour amener les pays tiers à adopter la même vision. Selon la théorie de la pyramide des besoins de Maslow, il faudra attendre l’extension dans le monde du niveau de développement. Sortir d’une logique de simple survie est en effet indispensable pour pouvoir s’intéresser à des objectifs plus éloignés de consommation rationnelle.

La géopolitique de l’énergie s’avère bien la clé de lecture de l’activité internationale. À nous de faire de cette arme de confrontation actuelle, entre les hémisphères, entre les blocs, entre les « espaces de sens » un outil de développement pour tous !


Maud Sorède, avril 2010



Pour en savoir plus…
FURFARI, S., Le Monde et l’énergie. Enjeux géopolitiques, 2 volumes, Paris, éditions Technip, 2007.
FURFARI, S., Énergie : enquête à décharge, 101 questions sur l’énergie, Paris, éditions Technip, 2008.

lundi 18 mars 2013

Survivalisme – Preppers : Doux Rêveurs ou Pragmatiques ?– Partie 1

Voilà un titre qui risque de faire grincer des dents pas mal de monde … Mais tant pis, restons pragmatique !
Je vois pas mal de messages sur des blog et forum concernant les moyens de transports, s'équiper en armes, … Et cela m'a inquiété … et beaucoup de questions me sont venues … 
Je vais essayer de vous en faire part avec une réflexion qui est bien sur très personnelle.
 1 – Les véhicules. 
Commençons par les moyens de se déplacer en cas de chaos dû à la chute de notre Société. 
Beaucoup s'équipe de 4x4 ou de Vanne, dans lequel est placé des quoi stocker de l'eau, du fuel, des réserves de nourritures, des vêtements et tous ce qui pourrait aider à la survie.
Mais avez-vous pensé au "poids" que cela représente ? Et la surconsommation que cela va produire ? 
Imaginons : 
  • 2 jerrycans de 50L d'eau -> 100kg
  • 2 jerrycans de 50L de fuel -> 120kg
  • Conserves de nourriture -> 50kg
  • Vêtements et matériel utilitaires -> 75kg 
Cela nous fait déjà un total 345kg, sans oublier 2 adultes (2x 75kg) et 2 enfants (2x 35kg) 
Au final on est déjà à 565kg … Si on prend un modèle de 4x4 le plus vendu en Europe, on remarque que la charge maximale supportée est entre 500 et 600kg pour rester dans un modèle accessible financièrement aux ménages moyen Européen. Pour un Vanne on est un peu en-dessous.  
Nous voilà déjà en risque de surcharge … donc surconsommation, surchauffe, …  
Ensuite, quand vous prendrez la route à bord de votre superbe 4x4, vous allez vite constater que les routes sont engorgées de voitures fuyant tout comme vous le chaos en direction d'un lieu moins hostile. 
Vous allez certainement choisir l'option "à travers champs" … si vous avez la chance de ne pas avoir déjà été complètement bloqué dans le flux.  
Mais je n'ai jamais vu de 4x4 franchir un bois sans chemin, d'escalader une paroi et avec le surpoids, gros risque de vous embourber … vous devrez obligatoirement faire un détour … Encore un risque de tomber sur une zone "bouchée" ou "hostile".  
Si je dis "hostile" c'est pas sans raisons … Quand le chaos sera installé, l'anarchie règnera, un peu à la "Mad Max" … Vous voyez ou je veux en venir ? … non !  
Votre beau 4x4 full équipé ne passera pas inaperçu, il sera l'objet d'envies et convoitises … Vous serez peut-être victime d'une attaque plus ou moins violente … Soyez-en conscient !  
Je doute que votre véhicule soit équipé contre les armes à feux … Une salve de 357mag arrêtera net votre moteur … ou vous !  
C'est ici je j'entends déjà "la critique" … "Mais pour qui il se prend" … je vais vous répondre … Un Survivaliste pragmatique avec quand même une certaine expérience en survie (merci à ma formation militaire) que j'ai déjà dû mettre en pratique et je vous avoue pas sans mal … D'ailleurs je suis toujours militaire …  
Concrètement, je pense qu'il ne faut pas tout baser sur votre véhicule à moteur pour vous sortir d'un problème mais ayez des "options" plus basiques.  
Etant Belge et donc Européen, actuellement nous subissons une crise européenne sans précédent qui touche l'économie des tous les pays Européen et donc le portefeuille du Citoyen.
  
Le prix du fuel ne cesse de monter, si on se réfère à des études, nous risquons d'ici 2015 de voir le diesel passer les 2,5€/l et 3€/l pour la super.  
La demande en fuel va chuter ce qui va produire une montée des prix et à nouveau une chute de la consommation ... Cercle vicieux !
  
Le vol et dégradation des stations se produiront assez rapidement, donc encore un risque de ne plus pouvoir s'approvisionner facilement en fuel …  
Vous sentez-vous d'attaque pour "ouvrir" une trappe de cuve à fuel d'une station-service ???
   
Pour moi, un Survivaliste doit être capable de marcher ses 30Km/jour avec son sac à dos (max. 50kg) ou de rouler à vélo 100Km/jour.  
Savoir monter à cheval est important aussi … Car des fermes abandonnées avec ses animaux vous en trouverez sur vos routes. 
La survie nécessite le "pouvoir d'adaptation" … Quel Survivaliste, qui se dit en être un, connait encore ses 8 nœuds importants ? Qui a la base du secourisme ? Qui est capable de faire ses 30kg avec charge ?  
La remise en question est primordiale, il n'y a pas de "surhumain" et le Survivaliste n'en est pas un !
  
Juste un Homme qui est "prêt" … Prêt à tout dans toutes les situations… Oulaaaa pas évident !
  
N'oubliez pas de réaliser votre propre "aide-mémoire" ou "ICCS" (Individual Common Core Skills) ce qui est également très important, même un militaire bien entraîné (en Belgique) a le sien en permanence sur lui car il est nécessaire d'avoir un maximum de notions en tête mais comme tout être humain, notre mémoire est plus ou moins limitée et donc une "aide papier" est indispensable.
  
Pensez aux Avocats, s'ils devaient connaître la Loi complètement, ils auraient besoin de 3 ou 4 vies, c'est valable pour tous …
  
Je pourrais encore écrire des lignes et des lignes sur le sujet mais c'est à vous de lancer votre propre réfection.  
Les pistes ? Elles sont multiples … Ma femme me dit toujours (et il faut écouter sa femme !) "Quand tu es pressé commence par t'assoir" … Dans la précipitation on oublie l'essentiel…  
Je conclurai ce premier point d'un long développement par une phrase de Gandhi : 
"Ce qui est vérité pour l’un peut-être erreur pour l’autre"

vendredi 8 mars 2013

Les Survivalistes Français en deuil !

Notre amis "Nounours Baroudeur" du Groupement Survivaliste Manche (50) est décédé dans un accident de la route.

Les mots me manques et comme Vol West, rendons-lui hommage avec une vidéo, sa dernière vidéo ...


Bon route à toi dans "l'autre monde" et toutes nos condoléances à ta famille ...


mardi 5 mars 2013

Le Taser en Belgique : Mythe ou réalité ?

En Belgique, les unités spéciales de la police sont les seules autorisées par le SPF Intérieur à recourir au Taser, et en 2012 ; ils l’ont utilisés 2 fois !




J’ai eu l’occasion de « tester » le Taser et des « 2 côtés » … L’un comme «tireur » et l’autre comme « tiré » … 1 seconde de choc électrique m’a paru une éternité mais cela est d’une efficacité redoutable … Mais faire attention sur qui et où on l’utilise, n’oublions pas que des « arcs électriques » se forment !

Pour ou contre ... c'est un autre débat !


La législation Belge interdit à toutes personnes non-autorisées au préalable l’utilisation et la détention de tout système de paralysation électrique de ce type.
 




Par contre il n’y a pas de législation « claire » pour la pose de clôtures électrifiées  dont voici un lien vers un document du SPW « Prévention des dégâts de gibier, la clôture électrique » .
 

De même que pour les colliers de dressage …  il n’y a pas de législation ! Par contre, il y a un guide venant du SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement « Aspects de bien-être liés à l'utilisation de colliers électriques pour chiens ».


Alors quoi ?

A vous de voir s’il ne serait pas intéressant de « stocker » un système de clôture électrique qui pourrait protéger votre jardin ou même l’intérieur de votre habitation le jour où…

Evitez quand même de vous fabriquer un « paralysateur électrique » avec une batterie et générateur électrique de clôture dans un sac à dos et 2 électrodes … Je vous vois mal justifier cela devant la Justice …

Et si par « miracle » vous avez neutralisé un voleur chez vous, évitez également de lui mettre le collier électrique de votre chien … Je crois également que le Juge apprécierait « modérément » la chose …

Et oui !!! Welcome in Belgium